Je me demande, depuis ces deux dernières semaines, pourquoi les élèves de ma classe ont l’air de l’innocence, sans astuce. Je me sens très tendre envers eux dans la classe chaque jour. Au déjeuner hier, Jean-Pierre me l’a expliqué. Le fait c’est que nous sommes commes des enfants quand nous parlons en français, parce que nous n’avons pas assez de mots pour composer des bons masques de confiance, de raffinement, et d’intelligence. On lutte pour chaque mot, et pendant cette minute où on répond au professor et aux autres élèves, on oublie tout sauf l’importance de dire correctement “Les frites que je mange sont froides,” avec un “d” clair au fin de “froides,” parce que “les frites” sont feminines.
Jean-Pierre m’a dit que ce phénomène veut dire que les élèves à L’Institut ressentent des émotions très fortes, en bas et en haut. Et moi, je le sais. De temps en temps, j’imagine que l’homme sur mon siège a peut-être sept ans, un élève à Claypit Hill School au Massachusetts. Et ce n’est pas une sensation horrible. Peut-être que je n’ai pas eu une enfance aussi dure que j l’imagine quelquefois. Alors, il n’est jamais trop tard pour avoir une enfance heureuse!
NOTE: Mon ami Jean-Marie a crée un nouveau blog, “le blog des mes aventures.” avec des photos et texte en français sur le sujet de ses voyages. D’abord, il fait un reportage sur un voyage à Marrakech de chez lui à Aix-en-Provence en autobus. Regardez-le!