C’est jeudi, et comme d’habitude j’ai fumé une cigarette après l’école. Darlene va mieux, et elle m’a accompagnié au brasserie pour des cafés et une photo officielle. Ces cigarettes hebdomadaires—pourquoi est-ce que j’en obtiens tellement beaucoup de plaisir? Ils sont des très petits films, et je suis le seule acteur. En France, le film va mieux. Je suis Camus, ou Sartre, ou Baudelaire, ou peuteut-être simplement un home inconnu qui écrit pendant des voyages exotiques. La fantasme ne dur que quelques minutes la semaine, mais ça suffit. C’est un petit rituel très satisfaisant.
Aujourd’hui le rituel de tabac a coincidé avec la fin des classes au Institut de Français. Après un mois, je ne me sens pas beaucoup de progrés à parler français. Quand je parle, surtout à un français, je me trouve souvent à une impasse, sans les mots pour m’échapper. Mais peut-être c’est difficile à sentir le progrés quand on est au milieu du cours. En tout cas, je suis content d’être ici pour un autre mois.
Darlene et moi, nous avons diné à un bon restaurant au bord de la mer ce soir. C’était son premier fois dehors chez nous depuis quelques jours. Elle est en train de revenir!